MAJ : 3 décembre 2023
À partir du XIIe s. (Angkor Vat) et jusqu'à la fin de l'iconographie angkorienne au début du XIIIe s. (époque du Bayon), toutes les cithares sont représentées avec deux
résonateurs. Certaines sculptures ne révèlent qu'une partie de l'instrument, mais étant donné la position des résonateurs visibles et la récurrence de cette typologie, on peut dire qu'elles ont
deux résonateurs.
Nous ne connaissons pas le nombre de cordes de cette cithare, mais nous partons de l'axiome selon lequel c'est le même instrument que la cithare mono-résonateur compte tenu de la similitude de la
position de jeu du musicien. Le résonateur inférieur permet seulement d'augmenter la puissance sonore de l'instrument.
Selon l'iconographie, cette cithare était jouée par paire à la cour royale de Jayavarman VII et pour les divertissements ordinaires aux côtés des harpes, des racles et des cymbalettes. La
technique de jeu semble similaire à celle de la cithare monocorde.
Durant la période du Bayon, aucun document n'atteste de son nom.
Sur ce bas-relief, la position des mains est similaire à celle des joueurs contemporains de kse diev. La position de la main droite est caractéristique. Bayon, scène du cirque. XIIIe siècle.
À propos de la corde et des matériaux : Cithare sur bâton mono-résonateur