MAJ : 28 septembre 2023
Véritable symbole dans la culture geek, écrivains, scénaristes et autres auteurs aiment glisser le nombre 42 un peu partout, comme autant de clins d’œil compréhensibles par quelques happy few. Mais d’où leur vient cette étrange habitude ? Imaginez. Un peuple extraterrestre hyper-intelligent et pan-dimensionnel crée le plus puissant ordinateur de tous les temps, baptisé “Pensée Profonde”. Il lui demande la réponse à la grande question sur la Vie, l’Univers et le reste. Après 7,5 millions d’années de réflexion, l’ordinateur leur donne enfin sa réponse, pour le moins mystérieuse : 42. Il précise : « J’ai vérifié très soigneusement et c’est incontestablement la réponse exacte. Je crois que le problème, pour être tout à fait franc avec vous, est que vous n’avez jamais vraiment bien saisi la question ».
Cette histoire, tirée de la saga de science-fiction “Le guide du voyageur galactique” de Douglas Adams paru en 1978, est le point de départ de ce culte… Mais pourquoi 42 et pas 51 ou 107 ? Pour en savoir plus, cliquez ici.
Voici, après de nombreuses années de recherches sur le fameux site d'Angkor Vat au Cambodge, la réponse à la question que l'ordinateur n'avait pas bien saisie.
Pour bien comprendre la portée historique de cette découverte, il faut revenir sur le sujet de la construction d'Angkor Vat ! Au début du XIIe siècle, le roi Suryavarman II fait édifier ce qui demeure le plus grand monument religieux au monde, que d'aucun nomme “temple”, mais qu'il conviendrait plutôt de qualifier de “mausolée” puisqu'il semble avoir été destiné au repos éternel de ce souverain à l'égo démesuré. Mais pour faciliter notre discours, continuons de le qualifier de “temple”. Sur le plan mythologique, le site représente l'Univers, selon la conception védique, voici environ 3 500 ans (datation faisant débat) : le Mont Méru (le temple-montagne), les montagnes qui l'entourent (les enceintes) et l'océan (la douve). Ce niveau de connaissance compte parmi les plus anciens au monde. Si l'ordinateur a répondu après 7,5 millions d’années, cela correspond, selon le temps védique à environ : 1 mahâyuga (4 320 000 années solaires) + 2 Sandhi Kala (1 728 000 années solaires), soit un peu moins de 7 776 000 années solaires.
Angkor Vat a été bâti selon une numérologie sacrée, et notamment autour du nombre 108. À l'époque védique, les sages indiens (Rishi) connaissaient déjà le diamètre de la Lune et du Soleil, ou encore la distance les séparant de la Terre ! Aujourd'hui, les moyens d'investigations modernes confirment leurs connaissances. Le nombre 108 est au cœur de la relation existant entre le diamètre et la distance nous séparant ces deux astres de la Terre :
Mais le nombre 108, dans l'hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme, c'est aussi :
En décomposant 108, le 1 signifie le tout, 0 le néant ou le vide et 8 l’infini ou l’éternité. Il exprime l’Univers, l’Éternel, le plus grand que soi.
Après plus de 20 ans de recherches archéomusicales, nous découvrons, le 21/09/2019, faisant suite d'une intuition, que l'Univers Angkor Vat aurait une dimension de 108 apphantara*, sachant que 1 apphantara = 14m ou 7 brasses ព្យាម de 2** m. L'unité de mesure de longueur apphantara nous est connue par les textes bouddhiques. La longueur totale du terrain sur lequel est bâti Angkor Vat, douve incluse, est, selon le système métrique, de 14 m x 108 = 1 512 m. Cette longueur totale est elle-même divisée en 7 sections de 108 brasses. Nous ignorons la dénomination khmère d'une section, si toutefois elle eut un jour un nom…
*Selon le site khmerologie, apphantara អព្ភន្ដរ se prononce [ʔappʰoandɑɑ] ou [ʔappʰoantaʔraʔ].
** Cette brasse de 2 m pourrait être propre au roi Suryavarman II, fût-elle factuelle ou idéalisée, sachant qu'elle cohabite avec d'autres valeurs, propres à/aux l'architecte(s) d'Angkor Vat.
La largeur de l'Univers Angkor Vat se divise en 6 sections de 108 brasses, soit, selon le système métrique, 6 x 2m x 108 = 1 296m (d'un extérieur à l'autre de la douve).
Longueur d'Angkor Vat : 108 apphantara, ou 7 sections de 108 brasses.
Largeur d'Angkor Vat : 92 apphantara, ou 6 sections de 108 brasses.
Superficie d’Angkor : (108 x 92) apphantara = 9 936 soit prêt de 10 000 apphantara-carré ou 42 carrés de 108 brasses de côté.
Le plus grand monument religieux du monde, Angkor Vat, dont les bases tirent leurs sources des plus anciens textes de l'Humanité, est composé d'une juxtaposition de 42 carrés soit, pour les geek, la dimension de l'Univers ! CQFD… À moins qu'il ne s'agisse que de la moitié de l'Univers ?
Sur cette photographie, on voit le temple se refléter dans le bassin situé à l'ouest de sa partie centrale. Et si le temple physique ne représentait que la moitié de l'Univers ? C'est une théorie à ne pas négliger, et ce, pour plusieurs raisons qui tiennent à la fois aux textes anciens de l'Inde et à un nouveau paradigme scientifique qui pourrait les éclairer. Nous avons vu plus haut que les Veda mentionnaient déjà les rapports dimensionnels de la Terre, de la Lune et du Soleil, ce qui est déjà phénoménal.
Nous pensons que le roi Suryavarman II s'est s'inspiré de la pensée des empereurs chinois. Rappelons qu'il a envoyé, durant son règne, au moins deux ambassades vers l'Empire du Milieu. On sait que les souverains chinois préparaient leur voyage dans l'autre monde en emmenant avec eux une réplique en bois ou en terre cuite de leur administration et de leur armée, le tout parfois enseveli sous d'immenses surfaces (jusqu'à 20 km2 pour l'un d'entre eux). Suryavarman II n'a, pour sa part, rien enterré. Il a en revanche représenté des femmes sous forme de ce que l'on dénomme aujourd'hui (probablement à tort) les devatas ou tevadas ; elles sont représentées en pied et sont au nombre de 1827 selon un décompte de chercheurs américains. Elles sont probablement des personnages de la cour : reines, princesses, courtisanes, servantes, danseuses sacrées, chanteuses, musiciennes… On les retrouve dans les bas-reliefs historiés, notamment dans la troisième galerie sud, aile ouest, ce qui tendrait à prouver qu'elles ne sont pas seulement des êtres célestes ou des divinités.
Dans la symbolique khmère, il existe 10 directions : 4 points cardinaux, 4 points intercardinaux, 1 haut, 1 bas, ce qui accrédite notre thèse.
Ce texte est tiré d'un enseignement de Sadhguru.
Pendant que Shiva dort, Shakti vient le chercher. Elle veut qu'il se réveille parce qu'elle veut danser et jouer avec lui, elle veut le courtiser. Au départ, Shiva ne se réveille pas. Finalement, après un certain temps, il le fait. Quiconque dort profondément, si vous le réveillez, se mettra un peu en colère. Si vous dormez profondément et que quelqu'un vient vous donner un coup de coude, peu importe la beauté de cette personne, vous vous mettrez en colère. Alors il se met en colère, rugit et se lève. C'est pourquoi la première forme et son prénom est Rudra, signifiant “celui qui rugit”.
J'ai demandé à un scientifique : « S'il y a une série de Bangs, cela pourrait-il être un rugissement ? Était-ce juste un coup ou était-ce une chose continue ? Il réfléchit, puis répondit : « Cela ne peut pas être un seul, cela a dû durer plus d'un moment. » Et j'ai dit : « Pourquoi appelez-vous ça un Bang ? C'est un rugissement, n'est-ce pas ? Si jamais vous conduisez une motocyclette ou une voiture sans le silencieux, vous verrez qu'elle va « bang, bang, bang », mais si vous accélérez, elle rugira. Un rugissement est une expression composite de nombreuses franges.
Ce qui est perçu aujourd'hui de manière phénoménalement détournée l'a été il y a longtemps. C'est vrai dans chaque être humain si vous regardez assez profondément. Aujourd'hui, nous savons de notre expérience qu'il existe 114 chakras ou centres d'énergie dans le corps. Le système énergétique, que nous appelons prana, a 114 points de jonction ou lieux de rencontre importants. Il y a 72 000 nadis, voies ou canaux. Si vous coupez ce corps, vous ne les verrez pas, mais au fur et à mesure que vous deviendrez plus conscient du mouvement de l'énergie, vous verrez que l'énergie ne bouge pas au hasard, mais dans des schémas particuliers. L'énergie se déplace à travers 72 000 modèles ou canaux, et ceux-ci se rencontrent en 114 points dans le corps. 112 sont à l'intérieur du corps physique, deux à l'extérieur. Cette manifestation elle-même est une représentation du paysage cosmique.
Sur ces 114 points, 84 sont d'une certaine nature. Les autres sont de nature différente. Les 84 premiers appartiennent au passé, les autres au futur. Nous disons que Shiva a rugi 84 fois, cela signifie que 84 Big Bangs se sont produits et 84 univers ont été créés. Lentement, au fil du temps, ces univers ont perdu leur forme et ont continué à se répandre, sont devenus plus légers puis se sont désintégrés. La création a eu lieu, s'est étendue à ses limites, s'est effacée et a recommencé.
Si chacun des 42 carrés d'Angkor Vat représentait un univers, leur nombre total serait porté à 84, selon notre théorie du miroir. Et si les Veda avaient raison ?
Avant d'aller plus loin, nous souhaitons ici poser une question importante : comment les hommes qui sont à la source des Veda pouvaient-ils avoir un tel niveau de connaissance ? Certains chercheurs pensent qu'il s'agit d'un texte révélé. Cela porte à sourire, mais les Veda, rédigés en sanskrit, sont d'une telle complexité au plan de la composition, qu'ils n'auraient pu être créés que par un super-calculateur. Les connaissances que nous en avons aujourd'hui ont été extraites du magma ésotérique du texte. Une récente expérience faite par nous-mêmes, dans le cadre de nos recherches, nous a permis de nous connecter à la mémoire de l'Univers (akasha) et d'obtenir des informations que nous avons pu vérifier sur le terrain. Ainsi, l'Univers, qui contient sa propre mémoire ou, autrement dit, ses propres archives, se serait révélé aux hommes de l'époque. Si cette connaissance n'avait pas eu l'importance qu'elle a, il est clair qu'elle aurait disparu depuis longtemps ! Or, elle s'est perpétuée tant à l'écrit qu'à l'oral.
Mais revenons à nos moutons... Un nouveau modèle cosmologique vient d'être proposé par une équipe de physiciens du Perimeter Institute for Theoretical Physics, au Canada, dirigée par Neil Turok : l'existence d'un univers miroir composé d'antimatière et remontant le temps. Notre univers pourrait alors être le reflet d’un univers d’antimatière s’étendant au-delà du Big Bang (s'il en est), un anti-univers couplé au nôtre. Si cette théorie était avérée, la structure en miroir d'Angkor Vat prendrait tout son sens.
L'Occident aime à comparer le roi Suryavarman II à Louis XIV, le Roi-Soleil, du fait de leurs mégalomanies respectives. Il ne pense pas si bien dire puisque Sūrya (sanskrit : सूर्य, de la racine sanskrite sur ou svar, briller) est le dieu Soleil. Dans la droite ligne des découvertes révélées ci-avant, il y avait fort à parier qu'il existât une relation directe entre le nom du bâtisseur d'Angkor Vat et le système solaire lui-même. Les temples-montagnes des Khmers, avec leurs cinq tours, sont liés symboliquement au mont Meru. Mais la partie centrale d'Angkor Vat a non pas cinq mais neuf tours, comme les neuf planètes sculptées dans le pavillon d'angle nord-ouest de la troisième galerie. Retenons cette hypothèse et considérons la tour centrale comme le Soleil et les huit autres comme les huit autres planètes. On comprend, qu'architecturalement, il n'aurait pas été envisageable, esthétiquement, de bâtir neuf tours de diamètres différents. On pourrait également retenir comme seconde hypothèse que les quatre tours adjacentes à la tour principale représentent les quatre phases de la Lune puisque les Khmers anciens fonctionnaient avec un calendrier luni-solaire. Hypothétiquement et théoriquement, on pouvait s'attendre à ce qu'il existe un rapport proportionnel impliquant le nombre 108 dans le diamètre de ces tours et les dimensions du terrain sur lequel est bâti le temple. Nous avons tout d'abord fait une approche théorique à partir des images satellites de Google Earth :
Pour des raisons de simplicité, nous exprimons les valeurs en mètres car seuls les rapports de grandeurs importent et non les unités de mesure.
Le 26/08/2020, nous sommes allés au Bakan (massif central d'Angkor Vat) afin de vérifier le diamètre des tours (notre photo) : la mesure confirme ces deux valeurs théoriques (à quelques centimètres près ; une marge d'erreur négligeable implique les quatre mesures). Mais ce n'est pas tout. Nous savons, toujours par les Veda, que le nombre 21 représente symboliquement le Soleil. Nous avons vu, au début de notre exposé, que la brasse royale était établie à 2 mètres (réelle ou idéalisée). Nous allons maintenant déterminer diverses dimensions (une fois encore réelles ou idéalisées) probables du roi et les confronter à cette découverte, en utilisant les proportions moyennes définies par la recherche scientifique pour Homo sapiens :
Tentons maintenant de déterminer la relation existant entre le diamètre de la tour centrale (Soleil) et la grande coudée royale, sachant que le nombre caractérisant le Soleil est le 21 :
Ainsi, la tour centrale est égale à 21 grandes coudées royales ! On comprend désormais que le roi Suryavarman ait projeté de reposer au centre du système solaire, c'est-à-dire dans la tour centrale. Cette découverte accrédite la théorie des chercheurs français du début du XXe s. qui considéraient déjà Angkor Vat comme un mausolée et non un simple temple d'état. Cette intuition/raison leur était venue parce que le temple ouvre à l'Ouest (direction du couchant et de la mort) et que les bas-reliefs de la troisième galerie invitent à une circumambulation senestrogyre, c'est-à-dire dans le sens inverse de la course du Soleil. Les circumambulations, dans les rituels funéraires, s'effectuent de cette manière en Asie du Sud-Est (et ailleurs aussi généralement).
Une autre hypothèse concernant le diamètre des quatre tours est liée à la “petite coudée royale” soit la distance séparant l'extrémité du poing fermé et le coude. Nous avons remarqué qu'il existait deux sortes de piliers soutenant le toit de la troisième galerie : ceux dont le côté correspond à une “grande coudée” (il ne s'agit plus là de la “coudée royale” mais celle des ouvriers ou du contremaître) et d'autres mesurant une “petite coudée”. Le rapport de proportion entre les les deux coudées est de l'ordre de 0,8. Or le rapport de diamètre entre la tour centrale et les quatre tours adjacentes est de même valeur. En résumé, le diamètre de la tour centrale fait 21 grandes coudées royales et les quatre tours adjacentes, 21 petites coudées royales.
La numérologie liée à Angkor Vat s'enrichit désormais de ces nouveaux paradigmes :
Le temple hindou d’Angkor Vat a été bâti selon une numérologie sacrée, notamment autour du nombre 108. Les architectes se sont basés sur le Rig-Veda, un recueil d'hymnes sacrés révélés il y a environ 3000 ans en Inde. Ce sont les plus anciens documents écrits de toute l'histoire de l'humanité. Grâce à eux, les sages indiens de cette lointaine époque connaissaient le diamètre de la Lune et du Soleil, ou encore la distance séparant ces astres de la Terre ! Les moyens d'investigations modernes confirment leurs connaissances…
Cette séquence a été réalisée par SensiLab, un département de la Monash University (Australie) en collaboration avec Sounds of Angkor pour le son de l'orchestre accompagnant le Feu sacré du roi Suryavaman II (Angkor Vat, troisième enceinte, galerie sud, aile est).